Sept Etats européens, dont l'Allemagne et la France, ont allongé en début de semaine la liste d'une quinzaine des pays ayant suspendu l'administration de ce vaccin suite à des problèmes, tels que des difficultés à coaguler ou la formation de caillots.
L'EMA pourrait toutefois emboîter le pas de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a recommandé mercredi de continuer à l'utiliser, et cela d'autant plus que sa directrice Emer Cook reste "fermement convaincue" que les bénéfices l'emportent sur les risques.
Et si elle n'a pas exclu que l'EMA suspende le vaccin AstraZeneca dans l'UE, en cas de problème ne pouvant être résolu, elle pourrait aussi se contenter de publier un "avertissement supplémentaire", a-t-elle ajouté.
L'EMA avait donné son feu vert le 29 janvier à ce vaccin développé par le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca et l'université d'Oxford.
Mercredi, l'OMS avait elle aussi estimé que "pour le moment, la balance risques/bénéfices penche en faveur du vaccin AstraZeneca", recommandant que "les vaccinations se poursuivent".