Le Maroc est en quête de financement pour lancer deux nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse. Son ambition, c’est de construire 1 300 kilomètres de nouvelles lignes à grande vitesse d’ici 2040.
Relier Marrakech à Agadir avec pour objectif de rapprocher les provinces du sud et prolonger jusqu’à Marrakech l’actuelle LGV Tanger-Kénitra-Casablanca. Ce sont les deux projets ferroviaires pour lesquels le Maroc cherche du financement. Les autorités marocaines ont fait de ces projets ferroviaires une priorité, a affirmé le ministre du Transport et de la Logistique le 18 janvier 2022 devant le Parlement. Le financement global de ces projets est estimé à près de 100 milliards de dirhams, soit environ 10 milliards d’euros, fait savoir Mohamed Abdeljalil. Une somme colossale nécessitant possiblement « un partenariat public et privé », a-t-il souligné.
La France qui avait financé le train reliant Tanger à Casablanca inauguré en novembre 2018 pourrait accompagner ces nouveaux projets ferroviaires. La Chine pourrait aussi financer la construction de ce gigantesque chantier sous forme d’aide ou de prêt. D’ailleurs, elle s’est dite prête à contribuer au projet. La ligne grande vitesse Marrakech-Agadir intéresse le groupe public chinois Zhong Neng Xuan Zong Industrial. En contrepartie, le Maroc devra faire le choix du matériel roulant chinois.
Le royaume voit grand. A l’horizon 2040, l’ONCF prévoit de construire 1 300 kilomètres de nouvelles lignes à grande vitesse et 3 800 kilomètres de lignes classiques, ce qui permettra de relier 43 villes du Royaume, a précisé le ministre marocain du Transport et la Logistique Mohamed Abdeljalil.